Les moteurs VTEC sont à Honda ce que la poutine est au Québec ; un nom et un plat reconnu et apprécié. Vous êtes-vous cependant déjà penché sur ce que signifiaient les lettres VTEC, de même que la technologie qu’elles cachent ?
Dans un premier temps, il faut savoir que les lettres signifient Variable Valve Timing and Lift Electronic Control, ce qui peut se traduite par contrôle électronique progressif de temporisation et d’ouverture des soupapes. En gros, l’ouverture de ces dernières est contrôlée par un ordinateur, selon ce qu’indique le régime moteur. Avec un moteur DOHC (double arbre à cames — double over head cam), le système permet d’offrir une puissance optimale à haut régime tout en offrant puissance et couple à bas régime.
Cela est possible, car l’ouverture des soupapes peut différer et laisser, au besoin, entrer plus d’air. Or, un moteur qui peut recevoir plus d’air peut aussi fournir plus d’essence pour un mélange générateur de plus de puissance. C’est ce qui se produit lorsqu’on sollicite la mécanique à haut régime ; la puissance est aussi impressionnante qu’à bas régime, là où le couple vient en aide aux chevaux.
Ce qui est le plus incroyable, c’est qu’en prime, le rendement à bas régime est doux et frugal. En fait, les moteurs VTEC ont permis à Honda de graduellement augmenter la puissance des mécaniques qu’elle a proposée, sans pour autant augmenter leur cylindrée. Au passage, elle a pu continuer d’offrir des moulins économiques à la pompe.
Et la beauté de la chose, c’est que la fiabilité a toujours été au rendez-vous avec cette technologie. Il est difficile de demander mieux.